#6 Êtes-vous gourmande? Ze test.

15 avril 2011
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Vous êtes gourmande si…

A/ Vous devez être au travail à huit heures pétantes. Oui, vous êtes légèrement en retard (votre chat/bébé/compagnon/mari/sex toy a réclamé une attention soutenue au réveil parce qu’il avait des puces/ des régurgitations/ un rhume/des envies de se faufiler près de vous) mais c’est encore tout à fait raisonnable. Avec un sourire candide, ça devrait passer. Soudain, alors que vous courez telle une gazelle vers le devoir, votre œil de lynx aperçoit un gros gâteau bien gras, extrêmement chocolaté, allégrement crémé dans la vitrine de LA pâtisserie que vous évitez habituellement car elle veut du mal à vos bourrelets poignées d’amour rondeurs voluptueuses. Vous tentez bien de résister. Mais vos jambes refusent de vous porter plus longtemps en avant. Votre corps vous traîne littéralement vers l’Antre de la Calorie. C’est pire que dans l’Exorciste, vous ne vous maîtrisez plus. Vous faites l’acquisition de cette bombe sucréaire et vous l’enfournez illico presto, histoire de ne pas laisser fondre la Bête. Arrivée au boulot, vous n’avez plus la démarche d’une gazelle mais celle d’une vache enceinte (en retard).

Oui ? Non?

B/ Vous avez déjà salivé pour de vrai. De vrai. Non, parce que l’expression est galvaudée de nos jours. Vous salivez véritablement quand « vous sentez un afflux de salive envahir votre cavité buccale », comme dirait Jamy-dans-son-camion. Situation hautement salivaire : vous êtes devant un gros saucisson (oui, pourquoi la gourmandise serait-elle sucrée ?) qui n’attend qu’une chose : être tranché. Et là, vous vous mettez à baver. Vous avez même du mal à articuler la seule et unique phrase qui vous sortira de cette gêne liquide et vous soulagera : « Fais péter la tranche de sauciflard ! ».

Oui ? Non?

C/ Un dimanche à 15h34, prise d’une soudaine envie irrépressible de Kinder Bueno, vous avez enfourché votre vélo alors que vous trouvez que le vélo, ça sert juste à faire mal au cul/vous avez pris au moins quatre correspondances de métro/vous avez roulé au moins 10 kilomètres pour satisfaire votre pulsion gourmandesque. La distance à parcourir pour atteindre la seule épicerie ouverte ne vous a pas fait peur, ni le prix exorbitant du carré de chocolat. Vous êtes partie de chez vous à 16h, revenue à 17h30. Pour un aliment ingéré en une minute. Mais vous êtes heureuse.

Oui ? Non?

D/ Vous trouvez que les frites sans mayo, c’est comme Claire Chazal sans son brushing : inconcevable. Vous pensez qu’entrée, plat et dessert sont comme les trois petits cochons : inséparables. Vous êtes certaine que vous et le chocolat vivez une love story à la Roméo et Juliette : à la vie, à la mort (mais en moins pathétique quand même). Vous militez pour la disparition du beurre allégé, de la crème 0% de saveur de matière grasse, de l’aspartame et vous avez des arguments solides tels que: l’aspartame, c’est cancérigène.

Oui ? Non?

E/ On a déjà dit de vous : « Gourmandette est une bonne convive ! » ou  » Gourmandette a bon appétit » ou « Planquez les Délichoc’, Gourmandette se pointe ! ». On vous a déjà lancé un regard accusateur (à juste titre) devant l’ultime Danette à moitié entamée que vous aviez reposée dans le frigo dans un sursaut de bonne conscience.

Oui ? Non?

F/ Vous pensez que les apéros new wave sont hautement déprimants. Ces espèces de bâtonnets fadasses de légumes que l’on trempe mollement dans de la crème vaguement assaisonnée…Mais qui a eu cette idée ? Comment cette mode s’est-elle insidieusement répandue ?
Vous avez déjà esquissé un sourire faussement réjoui à votre hôtesse en attrapant un céleri ou pire, un chou-fleur, et en le baignant dans une sauce blanchâtre. Vous avez crié intérieurement votre détresse : « ô chips bien-aimées, ô mini saucisses de Strasbourg honorées, où êtes-vous ? Mon cœur saigne de vous voir si lointaines… ». Et vous avez mâché votre bout de végétal, pitoyablement.

Oui ? Non?

G/ Vous avez déjà mangé un Mac douille comme ça, juste parce que vous passiez devant. Ou gloutonné un reste de poulet basquaise en pleine nuit, seulement parce que vous passiez devant le frigo. Ou boulotté une plaquette de Milka après vous être brossé les dents.

Oui ? Non?


Résultats :

-Un « oui » ou moins :
Votre adage : « Vade retro, gourmandise ! Tiens toi loin, ou je t’asperge de mon arme fatale : le yaourt allégé. »
Mais comment est-ce possible ? Vous êtes un alien OU une super-héroïne. Ou les deux.
Je reste sans voix et n’ai rien à ajouter. Vous planez dans les hautes sphères de la diététique alors que je me noie dans le lac d’huile de la gourmandise.

-Entre deux et cinq « oui » :

Votre adage : « Gourmandise, je te kiffe, mais quand l’été arrive , je te trompe sans culpabilité avec Slim Fast. »
Vous êtes une gourmande modérée. Bravo ! Vous alliez plaisir et sérieux.
Mais je dois dire que je suis sceptique quant à votre honnêteté. Allez… avouez que vous avez triché et que vous êtes dans la catégorie honteuse des Grandes gourmandes. Si ce n’est pas le cas, dites-vous qu’avoir le cul entre deux chaises, ce n’est pas une situation stable, alors basculez du côté sucré de la Force.

-Cinq « oui » ou plus :

Votre adage : « schrkroumpf, schroufkp, shroupfsm, mmmmmmmmh, miaaaaaam » (croquages effrénés et soupirs de satisfaction).
Vive la bouffe, vive le pinard, vive les cahouettes, les soufflés, les civets, les pâtes gruyérées, la charcutaille qui donne de l’acné… Mais je m’arrête là… une crème au praliné attend que j’aille lui faire sa fête…

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One Response to #6 Êtes-vous gourmande? Ze test.

  1. cavalol
    15 avril 2011 at 18 h 23 min

    C’est grave si je me suis à baver devant mon ordi? Je suis complètement accro et mon estomac borborygme!

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