Revue de presse
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Germaine Tillion et Geneviève Geneviève de Gaulle-Anthonioz, deux résistantes au Panthéon
Les cendres de Germaine Tillion sont transférées au Panthéon en même temps que le cercueil (empli de terre) de sa compagne de camp Geneviève de Gaulle-Anthonioz, militante des droits de l’homme et de la lutte contre la pauvreté, présidente d’ATD Quart Monde de 1964 à 1998. Mais l’entrée seule de deux femmes dans ce symbole de la République française semblait impensable. Les dépouilles de Pierre Brossolette et Jean Zay, autres figures de la résistance au nazisme) y seront transférés aussi.
Brossolette, de Gaulle-Anthonioz, Tillion et Zay entrent au Panthéon
Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002): la nièce du général – fille de son frère aîné Xavier – a, de Ravensbrück aux bidonvilles de banlieue, combattu sans relâche ce qu’elle appelait «l’inacceptable». (…) Revenue de l’enfer, elle aurait pu se satisfaire de sa vie de mère de famille – quatre enfants avec son mari Bernard Anthonioz – travaillant au ministère de la Culture avec André Malraux. Mais, en 1958, elle rencontre le père Joseph Wresinski, créateur du mouvement «Aide à toute détresse», qui deviendra ATD Quart-Monde. En 1964, elle prend la tête de l’association.
Quand le Musée de l’homme inventait la Résistance
L’activité du réseau du Musée de l’homme incite aux images d’Epinal sur la Résistance, ce «monde de limbes où la légende se mêle à l’organisation» (Malraux, encore). On imagine un petit régiment soudé de l’armée des ombres, une cellule intellectuelle homogène. Tout faux. Le réseau n’a jamais «officiellement» existé de son vivant: le nom a été trouvé, «en cinq minutes», par Germaine Tillion en 1946. Chargée d’opérer, terme sinistre, la liquidation administrative de plusieurs groupes de résistants, elle choisit alors de les enregistrer sous l’appellation «réseau Musée de l’homme – Hauet/Vildé», donnant une existence légale à une mosaïque de groupes.
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