#10-Le féminisme est un Humanisme : la cause des femmes par les femmes à la Renaissance

15 novembre 2011
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Les femmes n’ont pas attendu l’apparition du mot féminisme pour tenter de faire entendre leur voix ou pratiquer des activités traditionnellement réservées aux hommes, dans des sociétés et des époques marquées par des normes masculines. Si on remonte un peu le temps, on connaît, dans la France du XVIIIe siècle, en des temps éclairés par les Lumières puis guidés par la Révolution, Emilie du Châtelet et Olympe de Gouges. Mais c’est plus loin encore que je veux vous emmener : au XVIe siècle, le temps de la Renaissance et de l’émergence d’un courant de pensée ouvert sur l’homme et le monde, l’Humanisme. Des femmes humanistes, dans le sens donné à certains penseurs de ce temps, il n’y en eût pas, et pour cause : la science n’était pas pour les femmes.

Ambrosius Benson, Marie-Madeleine lisant, vers 1525.

La place de la femme à cette époque n’est pas dans l’espace public, elle est dans l’espace privé, celui de son foyer, où elle doit veiller au bon fonctionnement de sa maison, à l’éducation des enfants et au bien-être de son mari. Toute activité intellectuelle ne lui est pas interdite, mais le savoir doit être prudemment approché. Ainsi, Juan Luis Vives, humaniste espagnol, recommande l’étude aux femmes mais avec certaines restrictions : « Je sais que les femmes cultivées sont suspectes à de nombreux hommes et j’approuve assez peu le savoir trop subtil qui ne peut que nourrir en mal les natures mauvaises. Pourtant, à celles qui vivent suivant le bien, l’instruction peut être la gardienne de la pudeur, la source de modèles moraux et l’aiguillon pour suivre la vertu. [...] Si elle écrit afin d’éviter de rester oisive, que ce ne soit pas des vers impudiques ou de viles chansons mais de saintes réflexions sur les sentences des philosophes ou bien des histoires édifiantes pour servir à élever ses enfants ou ses compagnes et se rendre elle-même meilleure ». S’il faut éviter l’oisiveté qui mène à tous les péchés, il faut aussi éviter que le cerveau de ces dames ne s’échauffe trop et que leur vienne l’idée saugrenue de ne pas rester à la place que la société des hommes leur assigne.

Difficile, donc, dans ce contexte, de prendre librement la plume sans risquer de compromettre son honneur, surtout s’il s’agit de remettre en question la loi des hommes sur les femmes. Le siècle précédent avait vu l’émergence d’un débat autour de textes misogynes, débat dans lequel l’œuvre de Christine de Pisan a joué un rôle important, puisqu’elle montrait, en s’appuyant sur des exemples illustres du temps passé, comment les femmes pouvaient agir avec noblesse d’esprit et prendre une part active dans la société. Ce qu’on appelle depuis « la querelle des femmes » a fait coulé beaucoup d’encre et le XVIe siècle vit fleurir de nombreux textes venant alimenter cette querelle, bien souvent plus par jeu littéraire que par réelle conviction. Quelques femmes parviennent cependant à mêler littérature et cause féminine. Il ne s’agit pas, comme pour Christine de Pisan ou pour Olympe de Gouges, d’ouvrages entièrement consacrés à la cause des femmes, mais de petites pièces, d’extraits insérés dans des ouvrages plus larges. Parmi ces femmes, j’en ai choisi cinq : Louise Labé, Madeleine et Catherine des Roches, Nicole Estienne et Marguerite de Valois.

Tous les extraits ont été modernisés (orthographe, accentuation, ponctuation) afin de rendre leur langue plus accessible.

Louise Labé : l’exhortation au savoir

La querelle des femmes ne se joue pas uniquement dans des textes de fiction. Elle déborde parfois du cadre historique pour devenir une querelle d’universitaires. Ainsi, en 2005, l’ouvrage de Mireille Huchon qui soutient que Louise Labé n’a pas existé en tant qu’auteur, qu’elle ne serait qu’une courtisane, a donné lieu à de nombreux échanges sur la question. Il est toutefois intéressant de noter que le peu d’informations biographiques sur un écrivain masculin ne remet jamais en question son sexe… Quoi qu’il en soit, les textes sont là, écrits par un auteur qui s’affirme comme étant une femme. Il faut donc bien prendre en compte cette dimension dans la lecture des textes de Louise Labé. Si elle est particulièrement connue pour ses poèmes d’une grande sensualité, c’est dans une épître, placée en tête de ses Œuvres publiées en 1555, que s’affirme une conscience de la cause des femmes, en particulier dans leur accès au savoir. Et j’ai envie de croire à l’existence de cette femme-là, dont la sensibilité tranche avec ce que les hommes, même partisans de la cause des femmes, pouvaient écrire alors. Louise Labé exhorte les femmes à s’emparer du savoir qui ne leur est plus défendu, pour montrer que dans ce domaine elles peuvent bien égaler et même surpasser les hommes.

« A M.C.D.B.L.

Étant le temps venu, Mademoiselle, que les sévères lois des hommes n’empêchent plus les femmes de s’appliquer aux sciences et disciplines, il me semble que celles qui ont la commodité, doivent employer cette honnête liberté que notre sexe a autrefois tant désirée, à icelles apprendre : et montrer aux hommes le tort qu’ils nous faisaient en nous privant du bien et de l’honneur qui nous en pouvait venir. Et si quelqu’une parvient en tel degré, que de pouvoir mettre ses conceptions par écrit, le faire soigneusement et non dédaigner la gloire, et s’en parer plutôt que de chaînes, anneaux, et somptueux habits, lesquels ne pouvons vraiment estimer nôtres, que par usage. Mais l’honneur que la science nous procurera sera entièrement nôtre, et ne nous pourra être ôté, ni par finesse de larron, ni force d’ennemis, ni longueur de temps. Si j’eusse été tant favorisée des Cieux que d’avoir l’esprit grand assez pour comprendre ce dont il a eu envie, je servirais en cet endroit plus d’exemple que d’admonition. Mais ayant passé partie de ma jeunesse à l’exercice de la Musique, et ce qui m’a resté de mon temps l’ayant trouvé court pour la rudesse de mon entendement, et ne pouvant de moi-même satisfaire au bon vouloir que je porte à notre sexe, de le voir non en beauté seulement, mais en science et vertu passer ou égaler les hommes, je ne puis faire autre chose que prier les vertueuses Dames d’élever un peu leurs esprits par-dessus leurs quenouilles et fuseaux, et s’employer à faire entendre au monde que si nous ne sommes faites pour commander, si ne devons nous être dédaignées pour compagnes tant aux affaires domestiques que publiques, de ceux qui gouvernent et se font obéir. Et outre la réputation que notre sexe en recevra, nous aurons valu au public que les hommes mettront plus de peine et d’étude aux sciences vertueuses, de peur qu’ils n’aient honte de voir précéder celles desquelles ils ont prétendu être tousjours supérieurs quasi en tout [...]. »

Louise Labé

Madeleine et Catherine des Roches : l’émulation entre mère et fille

Madeleine, la mère, et Catherine, la fille, faisaient partie d’un cercle littéraire à Tours dans la seconde moitié du XVIe siècle. L’une et l’autre associent constamment dans leurs écrits le savoir à la vertu, la mère encourageant sa fille à la suivre dans le chemin de l’écriture, lui transmettant ses propres valeurs, et la fille suivant sa mère en produisant des textes qui montrent la nécessité de l’accès au savoir pour les femmes. Madeleine, dans ses poèmes, prend ainsi souvent la voix d’un guide pour les femmes qui souhaitent écrire en fustigeant l’imbécilité des maris qui refusent l’accès au savoir à leurs épouses. Catherine, elle, compose des poèmes portés par des figures féminines fortes, comme Agnodice, première femme gynécologue d’après la tradition grecque, ainsi que des dialogues dont l’enjeu est l’éducation des filles. L’une et l’autre entretiennent une relation forte et dans cette volonté de l’étude et de goûter aux lettres, c’est toute la puissance de l’amour maternel et filial qui transparaît.

Madeleine des Roches, Epître à ma fille

« [...] Les hommes ont toute l’autorité,

Contre raison et contre l’équité.

Mais envers toi, fille qui m’es si proche,

Ce me serait un grand blâme et reproche

De te conduire au sentier plus battu,

Vu que ton coeur est né à la vertu.

Il ne suffit pourtant d’être bien nées;

Le sens acquis nous rend morigénées,

Et le flambeau de notre âme allumé,

Sans le savoir est bientôt consommé.

La lettre sert d’une sainte racine,

Pour le régime, et pour la médecine;

La lettre peut changer le vicieux,

La lettre accroît le coeur du vertueux,

La lettre est l’art qui prenant la matière

Lui peut donner sa forme plus entière.

Ce bref discours sur un tel argument

Soit bien reçu de ton entendement,

Ma fille unique, et de moi cher tenue,

Non pour autant que tu en es venue

Et que dans toi je me voie un portrait

Du poil, du teint, de la taille, et du trait,

Façon, maintien, parole, contenance

Et l’âge seul en fait la différence;

Ni pour nous voir tant semblables de corps,

Ni des esprits les gracieux accords,

Ni cette douce aimable sympathie

Qui fait aimer la semblable partie,

N’ont point du tout causé l’entier effet

De mon amour envers toi si parfait;

Ni les efforts mis en moi par nature,

Ni pour autant qu’és de ma nourriture.

Mais le penser, qu’entre tant de mal-heurs,

De maux, d’ennuis, de peines, de douleurs,

Sujétion, tourment, travail tristesse,

Qui depuis treize ans ne m’ont point donné cesse,

Tu as, enfant, apporté un coeur fort

Pour résister au violent effort

Qui m’accablait, et m’offrit dès enfance

Amour, conseil, support, obéissance.

Le tout puissant à qui j’eu mon recours,

A fait de toi naître mon seul secours.

Or je ne puis de plus grands bénéfices

Récompenser tes louables offices

Que te prier de faire ton devoir

Envers la Muse et le divin savoir. [...] »

Catherine des Roches, Epître à sa mère

« [...] Beaucoup diront volontiers que je devais point écrire de quelque sujet que ce soit, même en ce temps que nous voyons tant de Poètes en la France. Je ne veux faire autre réponse à ce propos-là, sinon qu’il y a bien assez d’hommes qui écrivent, mais peu de filles se mêlent d’un tel exercice, et j’ai toujours désiré d’être du nombre de peu; non pas que j’aie tant d’estime de moi que de me vouloir parangonner aux plus excellentes non plus qu’aux moindres, car je ne veux juger de moi ni par audace, ni par vileté de coeur. [...] »

Nicole Estienne : les affres du mariage

Nicole Estienne faisait partie d’une célèbre famille d’imprimeurs et était mariée à un médecin, Jean Liébault, qui consacra un de ses ouvrages aux maladies des femmes. Les Misères de la femme mariée de Nicole Estienne n’est pas contre le mariage en général, mais contre les mariages sans amour qui se révèlent être une prison et un esclavage pour les femmes. Il fait ainsi réponse à un poème de Desportes appartenant à une tradition littéraire misogyne qui met en garde les hommes contre le mariage, en raison des milles tourments qu’ils auront à supporter de la part de leurs épouses. Il ne faut pas forcément y voir un constat autobiographique, mais plutôt un jeu littéraire qui s’inscrit dans la querelle des femmes, en même temps qu’un écho aux préoccupations sociales du temps, formulées notamment par des médecins comme Ambroise Paré et Jean Liébault, qui s’inquiétaient de la grande jeunesse de certaines épouses et des dommages que cela causait sur leur santé.

« […] Si c’est quelque pauvre homme, hélas qui pourrait dire

La honte, le mépris, le chagrin, le martyre

Qu’en son pauvre ménage il lui faut endurer

Elle seule entretient la petite famille

Elève les enfants, les nourrit, les habille

Contre-regardant son bien pour le faire durer.

Et toutes fois encore que l’homme se glorifie

Que c’est par son labeur que sa femme est nourrie

Et qu’il apporte seul le pain à la maison.

C’est beaucoup d’acquérir mais plus encore le prix

Quand l’on sait sagement garder la chose acquise

L’un dépend de fortune et l’autre de raison.

S’elle épouse un riche, il faut qu’elle s’attende

D’obéir à l’instant à tout ce qu’il commande

Sans oser s’enquérir pourquoi c’est qu’il le fait,

Il veut faire le grand et superbe dédaigne

Celle qu’il a choisie pour épouse et compagne

En faisant moins de cas que d’un simple valet.

Mais que lui peut servir d’avoir un homme riche

S’il ne laisse pour tant d’être vilain et chiche ?

S’elle ne peut avoir ce qui est de besoin ?

Pour son petit ménage : ou si vaincu de honte,

il donne quelque argent, de lui en rendre compte

Comme une chambrière il faut qu’elle ait besoin.

Et cependant, Monsieur étant en compagnie

Alors prodiguement ses écus il manie,

Et hors de son logis se donne du bon temps

Puis quand il s’en revient fâché pour quelque affaire

Sur le seuil de son huis laisse la bonne chère

Sa femme a tous les cris, d’autres le passe-temps.

Il cherche occasion de prendre une querelle

Qui sera bien souvent pour un bout de chandelle,

Pour un morceau de bois, pour un verre cassé ;

Elle qui n’en peut mais porte la folle enchère

Et sur elle à la fin retombe la colère

Et l’injuste courroux de ce fol insensé.

Ainsi de tous côtés la femme est misérable.

Sujette à la merci de l’homme impitoyable

Qui lui fait plus de maux qu’on ne peut endurer,

Le captif est plus aise, et le pauvre forçaire

Encore en ses malheurs et l’un et l’autre espère

Mais elle doit sans plus à la mort espérer.

Ne s’en faut ébahir puisqu’eux, pleins de malices

N’ayant autre raison que leur seule injustice

Font et rompent les lois selon leur volonté

Et usurpant tous seuls à tort la seigneurie,

Qui de Dieu nous était en commun départie

Nous ravissent, cruels, la chère liberté. [...] »

Marguerite de Valois, vers 1571

Marguerite de Valois : la princesse au bel esprit

Tout le monde connaît Marguerite de Valois, fille, soeur et femme de Roi, mais sous son surnom, celui de la Reine Margot. Fille d’Henri II et de Catherine de Médicis, soeur de Charles IX et Henri III, première épouse d’Henri IV, Marguerite a laissé une légende qui fait d’elle une passionnée, une nymphomane, une éblouissante. Tout n’est pas vrai et l’on n’oublie bien souvent que Marguerite de Valois était louée pour son bel esprit, son intelligence et qu’elle a écrit plusieurs textes, notamment des mémoires et un discours « sur l’excellence des femmes », adressé au Père Loryot et publié en 1614. S’insérant dans la tradition de la querelle des femmes, le texte n’expose pas des arguments nouveaux, mais met en évidence une facette peu connue de la Reine Margot. Contredisant l’idée que la femme est honorée par l’homme car elle est plus faible et plus imparfaite que lui, Marguerite de Valois affirme au contraire que l’honneur qu’on lui rend vient de sa supériorité.

« [...] Que si on l’a dit déchue de l’excellence de sa création par la menace que Dieu lui fit pour le péché de la pomme (disant en courroux et par punition qu’elle serait assujettie à son mari), cela montre qu’auparavant, elle lui était supérieure. Et pour ce juste courroux, il ne la priva de l’excellence de son être, l’ayant choisie pour mère de Dieu, honneur auquel le sexe de l’homme n’est point parvenu. Par quoi encore, il doit honneur et soumission à la femme, comme à la mère de Dieu. [...] »

Il est toujours difficile de faire des choix. J’aurais pu vous parler des Comptes amoureux de Jeanne Flore, de Marguerite de Navarre, de Marie Dentière, d’Hélisenne de Crenne, de Marie de Romieu, de Marie de Gournay… Autant de voix féminines qui se sont élevées à la Renaissance par le biais de la littérature pour, d’une certaine façon, participer à l’élan humaniste, en faisant de la femme un sujet et non plus un objet.

Pour aller plus loin…

LIRE les textes présentés

  • Louise Labé, Œuvres complètes, GF Flammarion, 2004.
  • Madeleine et Catherine des Roches. Leurs œuvres ont été publiées chez Droz, en deux volumes, en 1993 et 1998 (Les Œuvres et Les Secondes Œuvres). Les deux dialogues de Catherine des Roches à propos de l’éducation des filles, « Placide et Sévère » et « Iris et Pasithée », sont publiés dans Théâtre de femmes de l’Ancien Régime. XVIe siècle, PU de l’Université de Saint-Etienne, 2006, collection « La Cité des dames »

  • Nicole Estienne. Une édition des Misères de la femme mariée est proposée, avec d’autres textes de femmes du XVIe siècle, dans le deuxième volume du Miroir des femmes de Luce Guillerm, PU de Lille, 1984.

  • Marguerite de Valois, Mémoires et discours, PU de l’Université de Saint-Etienne, 2004, collection « La Cité des dames ».

LIRE autour de ces textes

  • Mireille Huchon, Louise Labé, une créature de papier, Droz, 2006.

  • Jean-Louis Vivès, L’Éducation de la femme chrétienne, L’Harmattan, 2010, coll. « Éducation et philosophie ».

  • un article sur la querelle des femmes par Éliane Viennot.
  • Madeleine Lazard, Les Avenues de Fémynie. Les Femmes et la Renaissance, Fayard, 2001.
  • Evelyne Berriot-Salvadore, Les Femmes dans la société française de la Renaissance, Droz, 1990 et Un corps, un destin. La Femme dans la médecine à la Renaissance, Champion, 1993.

PARCOURIR

  • le site de la SIEFAR, Société Internationale des Femmes d’Ancien Régime
  • le site de l’Institut Emilie du Châtelet, qui réfléchit de façon plus large sur les femmes, le sexe et le genre
  • la revue Clio sur l’histoire des femmes

ASSISTER

  • au colloque organisé par la SIEFAR sur « Revisiter la Querelle des femmes à l’échelle européenne, 1400-1800″, 24-26 novembre 2011, Centre Reid Hall, Paris 6è. Programme ICI.

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3 Responses to #10-Le féminisme est un Humanisme : la cause des femmes par les femmes à la Renaissance

  1. 8 avril 2018 at 13 h 00 min

    Mai 68 ,2018 on parle, on souhaite la révolte
    Qui tout emporte, d’abord Macron, après on verra …
    Révolution !!! Surtout pas !!! Sont sur les rangs les vrais hommes :Dray , Bendit, Besancenot Laurent,Hamon,Mélenchon … Mais peut être que Révolution est Femme et que nos mâles, petit poing serré, n’ont rien compris. Ah oui !! ils ont oublié que le Tsunami de 1789 , « lutte de classes »,c’est Liberté Egalité Fraternité UNE IDEE après sont venus les fusils hélas les bourgeois n’étaient pas des tendres et les féodaux non plus. Qui choisit la violence ?? : Les dominants !!. Rien que des mâles et quand une femme pointe son visage C’est Martine Aubry, Marion Le Pen ou Marine qui sont singes des hommes étriqués. Si on parle Révolution on parle d’abord Beauté, Pensée, Poésie c’est pourquoi on aime guère les Femmes chez les mâles aux pouvoirs rouleurs d’épaules effrayants qui ne pensent eux qu’à utiliser la révolte et la force pour faire fructifier longtemps leur éclatante médiocrité sans idées. Que les dominants de tous poils choisissent la force c’est leur affaire et leur risque mais la Révolution est idée, femme et beauté qu’on enferme jamais longtemps.

  2. Anaëlle
    27 décembre 2015 at 19 h 48 min

    Les manuels d’histoire ont généralement tendance à oublier le rôle important qu’ont joué les femmes alors je vous remercie pour ces informations essentielles.
    Je suis ravie que mes recherches pour mon exposé sur la Renaissance m’aient conduit à votre site, je compte bien y revenir régulièrement.

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