Les filles cul-cul la praline ne disent jamais « cul ». Elles pensent aussi que « fesses » est un mot familier.
Les filles cul-cul la praline ont des principes. Elles n’ont même que des principes. Très beaux, bien pliés, bien repassés. Mais c’est surtout aux autres de les appliquer.
Les filles cul-cul la praline ne baisent pas. Elles font l’amour. Elles ne font d’ailleurs l’amour que par amour. Ce qui ne les empêche pas d’avoir un cœur d’artichaut. Pas grave. Une fille cul-cul la praline peut se taper des dizaines de mecs, mais, à chaque fois, elle est passionnément amoureuse. Ou alors, au moins, elle se pose la question. Pas comme l’autre traînée de Stéphanie. La fille cul-cul la praline n’est jamais une traînée.
Les filles cul-cul la praline n’ont que des envies décentes et acceptables. Une bague de fiançailles, une peluche rose pour la Saint Valentin, une robe sexy mais pas trop pour le réveillon, un mari riche, une grossesse vite vite, un chat ou un chien et des tas de journées shopping entre fiiiiiiiilles !
Les filles cul-cul la praline ont souvent une voix trop aiguë avec laquelle elles adorent pousser de petits cris pour manifester leur joie ou leur enthousiasme. Sauf pendant l’amour.
Les filles cul-cul la praline pensent que si on ne peut pas parler de son sextoy pailleté avec ses amis, on est coincée. Par contre, si on parle de sodomie, on est vulgaire. C’est un vilain mot. Pourtant « enculerie » ne leur plairait pas mieux.
Les filles cul-cul la praline ne parlent pas d’hommes et de femmes, mais de filles et de garçons.
Les filles cul-cul la praline pensent que les hommes et les femmes sont radicalement différents, qu’il y a des trucs de filles et des trucs de garçons.
Les filles cul-cul la praline trouvent qu’une femme n’est pas tout à fait une femme si elle n’a pas d’enfant. C’est la seule fois où elles disent « femme », d’ailleurs.
Les filles cul-cul la praline ont une meilleure amie. Une meilleure amie cul-cul la praline, bien sûr.
Les filles cul-cul la praline pensent que l’apparence est importante. Et qu’il faut être mince.
Les filles cul-cul la praline pensent que ça ne se fait pas de dire qu’un bébé est laid. De toute façon, un bébé est forcément trop mignon. Comme les chatons, d’ailleurs.
Les filles cul-cul la praline pensent beaucoup de mal des femmes filles qui ne sont pas comme elles. Elles peuvent passer beaucoup de temps à en dire beaucoup de mal.
Les filles cul-cul la praline raffolent de filles à mille lieues d’elles, mais qu’on voit dans les magazines. Elles s’en sentent souvent très proches.
Les filles cul-cul la praline pensent qu’un vrai mec est forcément plus fort, plus grand et plus poilu qu’elles.
Les filles cul-cul la praline disent tout le temps « c’est trop mignon ». Mais elles n’habilleront jamais leur fils en rose.
Les filles cul-cul la praline trouvent qu’un pédé, c’est trop marrant. Elles ne pensent pas à l’homosexualité féminine. Elles ne connaissent pas le mot « goudou ».
Les filles cul-cul la praline pensent que la guerre c’est pas beau, mais qu’il faut quand même faire des enfants pour changer le monde. Sur une chanson de Michael Jackson, de préférence.
Les filles cul-cul la praline pensent que la pornographie, ça va pour les garçons célibataires.
Malgré tout, les filles cul-cul la praline sont des fauteuses comme les autres et méritent le droit de vivre ! Si, si.
Ce serait juste sympa qu’elles arrêtent de faire chier les autres. En plus, elles gagneraient sûrement beaucoup à s’ouvrir à d’autres points de vue. On parie ?
Je trouve vraiment votre article nul et vraiment d’une généralité débile, mais bon les filles comme vous qui écrivez des articles cool sur d’autres filles moins cool sont elle même très ringarde finalement et vous n’avez que besoin de vous rassurer!!!
relisez vos article avant de vouloir faire rires tout le monde..
car c’est d’un ennui et c’est douteux.
Vous d’vriez lire Ferdydurke, de Gombrowicz, véritable épopée du cucul.
Merci. Ce livre est effectivement excellent. Lu il y a longtemps, certes, mais dont la théorie de la « cuculisation » est toujours jubilatoire. Quand l’absurde devient réalité. Mais n’est-ce pas souvent le contraire ?
Le combat contre la « cuculture » a encore de beaux jours devant lui.
Les filles cul cul la praline, se ressemblent toutes, même jean, même body (y’ a que la couleur qui change) même coiffure, même téléphone portable, même idées (plus courtes que leurs cheveux)
Bref, les filles cul cul la praline, n’ont pas une once de personnalité!