#7 Entretien avec un cul d’enfer

15 mai 2011
Par

C’est quoi un beau cul ?

Les hommes aiment les fesses des femmes, est-ce un regret atavique de l’époque où nous marchions à quatre pattes, et où les parties génitales n’étaient pas cachées sous des culottes ?

Cela expliquerait scientifiquement cette fascination paranormale. Avez-vous déjà croisé le visage d’un homme, qui, en apnée découvre un popotin à sa guise ? Napoléon Bonaparte, lui-même, disait qu’il était fou du cul de Joséphine, et cet attrait l’a longtemps tenu dans les jupes de la Créole.

Des fesses, il y en a de toutes les sortes, des plates, des rebondies, des minuscules, des gigantesques. Alors c’est quoi un beau cul ? Stéphanie* est une fille à qui l’ont dit très souvent qu’elle a « un cul d’enfer ». Ce n’est pas une bimbo, pas un cageot non plus. C’est une nana qui dit assumer sa jolie paire de fesses.

Penchons-nous avec elle sur le problème.

Chris: Tu nous les décris, tes fesses ?

Stéphanie : Rebondies, bien là. Des fesses de femme.

Chris : C’est quoi des « fesses de femme » ?

Stéphanie : Ce sont des fesses proportionnées au reste du corps, mises en valeur par une taille fine qui souligne leur arrondi. Pour moi, Un beau cul remplit voire fait exploser une jean taille 36-38. C’est mon critère, soyons bien d’accord.

Après, je pense aussi que les fesses peuvent toutes être des fesses idéales à partir du moment où elles sont assumées, et pas cachées sous des tuniques, des jupes amples.

Chris : Alors, t’en penses quoi des tiennes ?

Stéphanie : Il y a des jours où je les aime d’autres ou je les aime moins. En fait, cela dépend surtout de mon habillement. Mes fesses en elles-mêmes, j’en pense pas grand chose, c’est quand je les vois bien moulées dans un beau jean que je les aime. Par exemple, j’ai voulu acheter une jupe en jean mais la plupart des jupes, même si elles étaient très jolies, me faisaient le cul plat. J’ai acheté la jupe qui, en priorité, me faisait un beau cul.

Chris : Pourquoi accordes-tu autant d’importance à tes fesses dans ton habillement ?

Stéphanie : Parce que je sais que tout le monde va regarder, ça fait partie de l’image que je renvoie même si je pense qu’on ne peut pas me réduire à ça. J’y pense quand j’achète quelque chose, voilà.

Chris : C’est dans le regard des autres qu’on voit ses fesses en grande partie, alors qu’est-ce que tu as perçu ou entendu à leur sujet ?

Stéphanie : On peut catégoriser les mecs par le genre de leurs commentaires. Par exemple, en soirée, très poliment un mec m’aborde et me dit  » Excusez-moi, si je peux me permettre, quel cul !  » et il tourne les talons avant que j’aie pu dire quoique ce soit. Sur le coup, je suis en colère mais aussi un peu satisfaite. Après, à une soirée rugby, j’ai eu droit à  » J’aime bien tes joues… tes joues postérieures ! » Et pour finir, parmi les exemples récents, à la salle de sport, le prof m’a appelée « Eh ! jolies fesses ».

Chris : Et les confidences sur l’oreiller, on peut aborder le sujet ?

Stéphanie: Oui. Soyons cash, je me fais tripoter le cul. Instinctivement, un simple baiser et les mains se posent direct sur mes fesses ! Les hommes que j’ai eus m’ont toujours dit que mes fesses étaient super.

Chris : Comment vis-tu ces situations que ce soit en soirée ou au lit ?

Stéphanie : Je ne me sens pas particulièrement agressée, cela reste somme toute très sympathique. C’est la pratique de la salsa qui m’a déculpabilisée de mon fessier. Avant, je n’assumais pas trop. C’est le côté sensuel de la danse qui, en quelque sorte, m’a permis de m’affirmer physiquement.

Avant la salsa, le question de mon cul ne se posait pas, maintenant les remarques à son sujet restent quand même anecdotiques. J’assume mes fesses mais dans un habillement assez simple : jean, haut cintré, talon. Pas de mise en valeur provocatrice.

Chris : Et avec les autres femmes, comment ça se passe ?

Stéphanie : Et bien ça dépend, il y en a qui ne me disent rien.

Chris : Oui, celles-là, on s’en moque ! (rires)

Stéphanie: Je ne perçois que des bribes de regard car l’action se passe dans mon dos. Je n’entends aucun compliment ni aucun reproche de la part des autres filles. Il m’est déjà arrivé de me faire draguer par des filles, mais elles n’ont jamais bloqué sur mes fesses, au contraire des hommes.

Chris : Merci Stéphanie pour tes réponses, qui j’en suis sûre, ne manqueront pas de faire réagir nos lecteurs.

Stéphanie: Salut, les Fauteuses.

*Le prénom a été changé pour les besoins de l’interview.

Tags: , , ,

One Response to #7 Entretien avec un cul d’enfer

  1. 29 mai 2011 at 13 h 28 min

    Le plus révoltant dans cet article est l’absence de photos du sujet principal : le cul de mademoiselle.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Suivez-moi sur Hellocoton
Retrouvez Fauteuses sur Hellocoton