#2 La santé dans le placard : La crève

15 décembre 2010
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Ou comment soigner les petits bobos sans passer par la case toubib

L’hiver approchant, nous allons tous passer par la case gros rhume avec nez qui coule, gorge qui gratte et maux de tête, auxquels peuvent s’ajouter fatigue irrépressible et jambes flageolantes.
Plus logiquement, on se retrouve souvent avec une succession des symptômes, mais certaines personnes vraiment pas vernies auront droit à un combiné nordique qui les plantera au pieu comme Dracula dans son cercueil. Ahum.
Votre placard peut vous aider. Si vous êtes méditerranéenne, vous avez même pas mal de chance d’avoir déjà tout ce qu’il faut dans la cuisine pour vous éviter les antibiotiques.
Première idée reçue à dégager, le rhume – aka rihno-pharyngite dans la langue d’Hippocrate – n’est pas dû à un coup de froid, mais à une infection virale qui fait tout bien comme il faut, à savoir transmission, incubation puis action sur l’organisme. Dormir et attendre que ça passe est donc la prescription de base.

Cependant, on peut améliorer son sort en utilisant des plantes tout à fait communes et redoutablement efficaces :

1/ L’ail. Si vous êtes en couple, sa consommation risque de vous éloigner physiquement quelques jours de votre cher et tendre, mais dégager les sinus et apaiser la gorge peut justifier une ou deux nuits sur le canapé si chéri est un vampire qui ne supporte rien. Autre possibilité, plus satisfaisante sans doute, se mettre à la cuisine italienne et faire de l’aliment miracle une base pour vos repas en amoureux. Haleine partagée, problème réglé.
Mais, dans l’idéal, mangez donc des gousses. Si, si, telles quelles, crues. Deux gousses fraîches, trois fois par jour. Action antiseptique et apaisante garantie. Attention cependant à enchaîner avec du pain, des pâtes, des patates, un aliment avec amidon inclus pour éviter les brûlures d’estomac et calmer le piquant dans la bouche – qu’on sent, bien, fortement, même si le goût est absent pour cause de papilles HS.

2/ Des oranges. Des citrons. Des pamplemousses. Des mandarines. Des clémentines. Ce que vous voulez comme agrumes, mais à très haute dose (trois fois par jour également) : la vitamine C est indispensable pour relancer les défenses naturelles de l’organisme et redonner du peps. Vous pouvez les consommez en jus, mais il y a plus d’intérêt nutritionnel à les manger entiers : on garde les fibres et l’organisme met plus de temps à les digérer, ce qui permet une assimilation sur la durée des nutriments. Autre fruit à consommer sans modération : le kiwi, qui contient vitamine C à haute dose et, plus surprenant, une bonne dose de vitamine E qu’on trouve peu dans les fruits. Rajoutez un maximum de minéraux, et vous comprendrez pourquoi le kiwi est votre ami.

3/ La fameuse tisane anti-crève : le jus d’un demi-citron, assorti d’une bonne cuillerée de thym (frais, dans l’idéal) auquel on rajoute une once de miel. On peut également remplacer le thym par du gingembre, qui rajoute un aspect fortifiant à la mixture. Quoi qu’il en soit, thym ou gingembre combinés aux autres ingrédients = effet apaisant + antiseptique. Attention, les vitamines du citron sont quasiment toutes détruites par l’eau chaude, on ne se passe donc pas d’autre sources d’apport (voir point 2).

4/ Assez répugnant au goût, mais d’une efficacité redoutable, l’infusion de clous de girofles. Si vous avez mal à la gorge, n’hésitez pas, avalez cela vite : le clou de girofle combine des effets antiseptiques, antibactériens et anesthésiants. Au goût, cependant, cela ressemble à un vrai médicament : on ne peut pas tout avoir.

5/ La respiration étant souvent bloquée par les charges de la maladie dans les sinus, usez et abusez de l’eucalyptus et de la menthe poivrée : mettez des bols d’eau sur les radiateurs avec quelques gouttes d’huiles essentielles pour assainir l’air dans lequel vous évoluez – surtout la chambre –et tartinez-vous les narines d’une goutte d’une de ces huiles pour dégager les sinus.

6/ Et surtout, dormez, dormez, dormez. L’organisme a besoin d’un temps de récupération plus important lorsqu’il se bat.

Si l’état ne s’améliore pas au bout de 24 heures, si vous sentez que le bazar descend sur les bronches ou si vous avez des difficultés respiratoires, médecin illico : la rhinopharyngite n’est pas une maladie grave, mais elle peut se développer en maladies beaucoup plus graves type bronchites asthmatiformes – ça ressemble à de l’asthme, ça empêche de respirer comme l’asthme, ça peut étouffer comme l’asthme, mais ça ne se soigne pas comme l’asthme – avec lesquelles il ne faut surtout pas rigoler.

En prévention, tous ces aliments peuvent être consommés régulièrement. En les associant à une alimentation équilibrée et à une hygiène irréprochable – on se lave les mains, souvent, surtout quand on a palpé des tas de paluches connues ou inconnues -, on peut s’éviter pas mal des désagréments de l’hiver. On rajoute une cure de Propolis, de Gelée Royale ou de Pollen de Fleurs – disponibles en magasins bios – et nous voilà mieux armés contre les méchants virus qui veulent nous allonger. Cela peut être simple, parfois.

À lire aussi :  La Santé dans le Placard #3 : nos amies les plantes dépolluent la maison

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