Ce sont eux et ce sont nous. Les vieux. Ceux qu’on oppose si vite aux jeunes, ceux qu’on ne cesse de renommer, par pudeur, par respect, par consensus : les aînés, les anciens, les seniors. Ils incarnent la fin – celle du temps qu’on doit à la société, celle que le temps nous réserve – mais aussi ce qui vient après : espace de fantasmes et de crainte. Et pourtant, il n’y a pas des vieux comme il n’y a pas une vieillesse. Car quand commence-t-on à vieillir et de quoi la vieillesse est-elle le nom ? Il y a ces vieux qui seront toujours vieux et qui l’ont toujours été comme les grands-parents, et ces vieux qui se découvrent soudain : nous, vous, eux, lorsque le miroir, la société, les autres, encore, nous renvoient soudain des années en arrière et nous font mesurer l’espace parcouru. Mais au fond, est-ce si grave d’être vieux ?
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