Grâce à mon amie Causette (#40, Novembre 2013) j’ai appris que l’on appelait petite mort l’instant après la jouissance… J’avoue avoir connu un vrai moment de jouissance et de réjouissance en lisant – que dis-je – en dévorant La petite mort de Davy Mourier.
Il ne s’agit pas de coït dans cette BD mais des aventures quotidiennes de La Petite Mort, enfant de Maman et Papa Mort. La petite Mort est un enfant presque comme les autres sauf qu’il évolue dans un milieu quelque peu morbide où le cynisme occupe une place de choix. Et oui, La Petite Mort ne sauvera pas des vies en devenant médecin, il est destiné à devenir une future grande faucheuse. Attention, on ne devient pas grande faucheuse en un tour de main, c’est un long apprentissage et après avoir réussi son BFI (brevet de fauche de l’imaginaire), La Petite Mort passe en fauche accompagnée avec son Papa qui va lui apprendre les ficelles du métier. A côté de ça, La Petite Mort est un garçon qui va à l’école, a des petits camarades et est même amoureux d’une petite fille. On pourrait presque parfois oublier sa destinée tant il est drôle et attachant mais son statut de future grande faucheuse refait très vite surface lorsque, par exemple, il ne veut pas ramener son copain leucémique chez lui car on ne ramène pas du travail à la maison.
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