© Cédric Chort
Il était une fois un homme, grand, beau, viril, courageux et ma foi plutôt intelligent, que sa compagne avait, malgré toutes ces qualités, abandonné. Il s’était donc retrouvé seul dans son grand appartement, où quelque chose s’était rapidement mis à clocher. Ce n’était pas la solitude du grand lit froid les soirs d’hiver qui lui pesait, non, c’était autre chose : jusque-là, les meubles étaient magiques. En effet, ils étaient autonettoyants : régulièrement, la poussière qui les recouvrait disparaissait, sans qu’il sache trop comment — et sans d’ailleurs qu’il s’y intéresse particulièrement. Mais depuis que la petite fée qui l’habitait avait déserté son logis, la poussière s’accumulait inexorablement, jour après jour. Un beau matin, n’y tenant plus, notre vaillant héros se résolut à chercher une solution : son ancienne compagne, sans doute, devait posséder un objet magique grâce auquel elle faisait disparaître toute cette saleté, et très probablement, avec un peu de volonté, il devait pouvoir la faire disparaître aussi. En cherchant bien, il finit par trouver dans un mystérieux placard qu’il n’avait jamais ouvert, rempli d’ustensiles hétéroclites et pour certains probablement dangereux comme le si effrayant « aspirateur », l’objet de sa quête : ce n’était pas une baguette de sorcier ni un grimoire contenant d’hermétiques incantations, non, c’était… un chiffon à poussière ! N’écoutant que son courage, il se saisit de l’objet, l’observa un moment pour en pénétrer le fonctionnement, puis, une fois qu’il l’eut apprivoisé, le passa sur les meubles. Et là, la magie fit son office : la poussière disparut ! Et à compter de ce jour, notre héros vécut heureux, et jamais plus ne se laissa envahir par la saleté.
C’est un conte que l’on m’a raconté il y a fort longtemps. Il paraîtrait même que ce serait une histoire vraie. J’avoue que personnellement, j’ai du mal à y croire, mais après tout, qui sait ? La vie nous réserve parfois bien des surprises…
Ce conte est particulièrement amusant.
Cependant, l’écriture serait plus fluide et plus agréable à lire si les phrases étaient moins complexes (exemple : « En cherchant bien, il finit par trouver dans un mystérieux placard qu’il n’avait jamais ouvert, rempli d’ustensiles hétéroclites et pour certains probablement dangereux comme le si effrayant « aspirateur », l’objet de sa quête[...]« . Je comprends la volonté de faire des effets de style mais quand même ;)
Je suis pressée de lire un conte, mais cette fois-ci avec pour personnage principal une femme. Vive l’auto-dérision :D