Chères lectrices, chers lecteurs,
Alors que je regardais d’un œil fatigué de jolis danseurs moulés dans leurs académiques, exécutant avec un entrain plus exténuant encore des gigues irlandaises à la sauce Cunningham, j’ai repensé à la façon dont John Cage composait certaines de ses œuvres en s’appuyant sur une science divinatoire chinoise ancestrale : le yi-king.
Et là, j’ai été frappée d’une illumination : en décembre, je ne consulterai pas pour vous les astres, mais vous proposerai des phrases que vous devrez interpréter pour savoir ce qui vous attend dans le mois. Bon autant le dire tout de suite, le yi-king n’a presque plus rien à voir là-dedans, mais ce n’est pas grave.
Et afin que ce soit le hasard le plus complet qui vous guide, je vous demanderai de jeter un dé et de consulter la phrase correspondant au chiffre que vous aurez tiré. Après, débrouillez-vous pour interpréter l’oracle. Si vous rencontrez des difficultés au cours de cette démarche, écrivez aux Fauteuses et nous vous répondrons le mois prochain. Car oui, nous sommes aussi Pythies à nos heures perdues.
Le Yi-King, une science divinatoire ?
Pitié (pour lui) !
Sortez (immédiatement) du caniveau.
Pourquoi en sortir ? C’est là qu’est la lune, et la lune c’est un peu mon instrument de travail, quoi. Mais au fait, petit Albert, qu’ont dit les dés ?