Non le « 4-4-2 » qui a envahi les médias au cours de ces derniers mois n’est ni un article obscur du code de bonne conduite enfreint pas les joueurs, ni le montant des indemnités de notre entraîneur national. Le 4-4-2 est un dispositif tactique de base : 4 défenseurs, 4 milieux de terrain, 2 attaquants. Cela ne fait que 10 joueurs me direz vous. Le gardien de but ne fait pas partie de ce dispositif, non qu’il soit un élément plus ou moins décoratif selon les sélections et les pays, mais quand on en arrive à l’homme en noir, au diable la tactique, place à la prière et à l’exploit personnel. Quand il y a le feu au lac, le 4-4-2 peut se transformer en un audacieux 4-2-4 dans les dernières minutes : si vous avez tout suivi, l’attaque est renforcée mais le milieu de terrain bien faible. Or aujourd’hui la bataille du milieu de terrain apparaît comme la plus importante ce qui oblige à apporter des modifications.
En 2006, comme Dieu était encore en activité, le 4-4-2 était devenu un 4-2-3-1, aussi appelé le 4-5-1, c’est-à-dire un seul attaquant en pointe (Henry) mais un Zidane juste derrière qui animait le jeu à lui seul. En 2010, après les critiques formulées et le manque de résultat du 4-3-3 (4 défenseurs, 3 milieux de terrain, 3 attaquants) testé en matches de préparation, le retour du 4-2-3-1 inopérant depuis l’Euro 2008 n’a pas fait trembler les filets.
Raymond Domenech aura fait évoluer l’Equipe de France 31 fois en 4-2-3-1, 28 fois en 4-4-2, 9 fois en 4-3-2-1, 6 fois en 4-3-3 et 2 fois en 3-5-2. (source L’Équipe)
« Et la lumière vient de Laurent Blanc ? » © France-Paraguay 1998
Le nouveau sélectionneur, privé des joueurs punis, a formé un 4-3-3 face à la Bosnie, le match du renouveau selon la presse. Il serait étonnant néanmoins qu’il conserve cette disposition face à des équipes de plus haut niveau. À suivre dans les prochains matches de qualification, et dès le 17 novembre dans le match amical contre l’Angleterre à Wembley.
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